samedi 22 décembre 2007

Le mahleur, faire valoir du bonheur



Un jour, un écrivain ,que j'affectionne particulièrement, a écrit ceci dans un de ses romans : "J'aime mon mahleur, il me tient compagnie". Ce qui m'a fait tomber sous le charme est d'une part mon état d'esprit résigné au pire, mais espérant toujours le meileur : ce qui me place dans une constante déception devenue presque habituelle et fade.

Cette phrase, je l'aie lue, un soir d'hiver dans une petite chambre de bonne sous une couette protectrice et les pieds collés à une bouillote, savourant un verre de vin. L'endroit était plongé dans une semi obscurité seulement troublée par les lueurs de ma lampe (déffisciente) de chevet. Le tableau aurait pu être signé mais il n'était que réalité.

A cet instant précis, cette phrase a déclenché un petit déclic, qui m'a dit : "Oh merde, mais c'est vrai ça dis donc, ma seule compagnie est mon malheur, tout du moins pour l'instant." Heuresement mon charmant voisin s'est fait entendre d'un rot de son cru : bruillant et pestillanciel... Charmante compagnie pour tromper le froid et l'ennui.

W.

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